La lune d'hiver chantait aux nuages,
Les astres millenaires scintillaient si sages,
Que l'on ne pouvait que bénir le Dieu
Le Dieu qui a fait ce monde Si beau.
La brise d'hiver sifflait aux fleurs,
Le lac Si clair passait ses heures
A rever de ses jours plus jeunes,
Dans la clairière au clair de Ia lune.
Et pendant que les fleurs jouaient,
Tous les parfums du mois de mai,
Se trouvaient là;
Mais ainsi que le jour arrive,
La lune s'est couchée sous Ia rive,
Qui menait là.